Plusieurs membres de l’équipe ont participé à la Conférence européenne sur la psychologie du développement (ECDP) à Turku, en Finlande, qui se déroulait du 29 août au 1er septembre 2023.
Le premier jour, le mardi 29 août à 14h00, Cindy Eira Nunes a présenté son travail sur les croyances essentialistes des parents sur la parentalité et les pratiques (co)parentales. À l’aide d’un sous-échantillon de couples de parents du projet SAFE-SORRY, elle a étudié les associations entre les croyances essentialistes des mères et des pères (par exemple, la croyance selon laquelle les femmes sont naturellement mieux adaptées à la parentalité que les hommes) et leurs propres pratiques parentales, ainsi que celles de leurs partenaires. Elle a également investigué la relation entre ces croyances et le soutien coparental. Vous pouvez télécharger sa présentation. Dans le même symposium, intitulé « Educational strategies through the lens of psychological basic needs in several domains and across cultures », Eliana De Salvo était co-auteur de l’étude intitulée « Teacher efficacy in inclusive practices : the role of needs satisfaction and mindfulness » (Efficacité des enseignants dans les pratiques inclusives : le rôle de la satisfaction des besoins et de la pleine conscience). Cette étude visait à étudier l’association longitudinale à court terme entre la pleine conscience, la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux et l’efficacité à mettre en œuvre des pratiques inclusives chez les enseignants spécialisés en formation initiale. Un symposium à découvrir dès le premier jour !
Mercredi, vous pouviez voir le poster de Bénédicte Mouton, intitulé « What a scary world for my kid ! », qui présentait une étude sur les croyances anxieuses des parents à propos du monde et du changement climatique en relation avec leur parentalité surprotectrice. Elle démontre que l’anxiété climatique des parents n’est pas directement liée à la surprotection mais est associée à des croyances de menace qui sont à leur tour associées à la surprotection, tant pour les mères que pour les pères. Vous pouvez télécharger son poster.
Le troisième jour, jeudi 31 à 10h15, Louise Mathijs a présenté les résultats d’une étude sur laquelle elle a travaillé intensivement ces derniers mois. Plus précisément, il s’agit d’une méta-analyse d’essais contrôlés randomisés (RCT) sur les interventions parentales, et elle a voulu répondre à la question de savoir si les programmes individuels ou de groupe sont plus efficaces, lorsque l’on considère les effets d’une intervention parentale sur les comportements et la santé mentale des parents. Vous pouvez télécharger sa présentation. Jeudi également, à 16h15, Şule Selçuk a présenté les résultats d’une étude longitudinale transnationale portant sur différentes formes de pratiques parentales (sollicitation, règles, contrôle psychologique) en tant que prédicteurs longitudinaux de la divulgation d’informations par les adolescents et de la résistance à l’influence des pairs, en se concentrant sur le rôle médiateur des perceptions qu’ont les adolescents de la chaleur, de la négligence et du contrôle excessif de leurs parents. Le titre de sa présentation était « Parental Control, Adolescent Disclosure, and Resistance to Peer Influence : A Longitudinal Study across Individualistic and Collectivistic Countries ».
Enfin, lors de la dernière journée de la conférence, Nino Skhirtladze a présenté les résultats d’une étude publiée qui visait à identifier les profils parentaux, en s’appuyant sur les perspectives des adolescents et en comparant un échantillon géorgien à un échantillon belge. Vous pouvez télécharger sa présentation ou lire l’article publié.
En résumé, c’était une conférence très chargée pour l’équipe de SAFE-SORRY, et une excellente occasion de rencontrer certains de nos collègues internationaux (y compris Spyros Tantaros, le nouveau président de l’association – félicitations !).