Encore une nouvelle publication SAFE-SORRY, qui est aussi le premier chapitre du doctorat d’Elliana Lamprianidou ! De nos jours, les informations sur les « bonnes » pratiques parentales abondent et il semble plus difficile que jamais d’être parent. Ces attentes sociétales accrues à l’égard des parents sont qualifiées d’« idéologie de la parentalité intensive », qui met l’accent sur la responsabilité personnelle des parents dans la réussite future de leurs enfants. Des études ont suggéré que les prescriptions parentales intensives sont désormais « omniprésentes » et constituent la « norme » de la parentalité moderne. Pourtant, les parents peuvent différer dans leur façon d’adhérer à ces attentes sociétales en matière de parentalité.

Dans notre travail, nous avons révélé différents « profils » de parents en nous concentrant sur trois éléments principaux du discours sur l’éducation intensive : les croyances des parents en matière de la parentalité intensive, la pression sociétale qu’ils perçoivent pour être des parents parfaits et leur adhésion à l’essentialisme de genre (c’est-à-dire que les femmes sont « naturellement » meilleures que les hommes en matière de la parentalité). Non seulement nous avons trouvé des profils différents pour les mères et les pères, mais nous avons montré également comment ces profils diffèrent en termes d’implication parentale négative ! Plus précisément, nos mères ET nos pères « traditionnels intensifs » ont fait état de pratiques parentales plus négatives et surinvesties.

L’article est publié dans le Journal of Family Psychology, n’hésitez pas à lire ou à télécharger la publication pour plus de détails !

Félicitations pour cette excellente publication, Elliana !